Le travail de Laurence de Saint Martin se conjugue à tous les temps.
Le temps des joies découvertes sur les sentiers où l’on va de conserve amoureuse et c’est son livre « Jeu de Main »…
Le temps des labeurs dans un atelier baigné de lumières rougeoyantes pour laisser murir le trait dans l’acide et que de fois encore l’offrir à ses morsures ?
Le temps des soulagements en voyant ce cuivre révéler enfin les entailles espérées; mais le temps des déconvenues aussi qui obligent à de nouveaux désirs…
De tout cela, Laurence sait en jouer comme on sait redresser les aléas de la vie.
Mais par-dessus tout il y a le temps des cris, de ces cris qui imposent le silence.
Laurence intitule certaines pages de son site : « le pouvoir des ruptures » ou encore « femme, telle qu’en elle-même »; partout on devine la présence d’un cri fécondant, d’un cri délivrant, du cri de l’intuition juste mais aussi la présence des cris de la douleur… ils sont tous là aux fondements discrets de son travail pour en assurer la germination…
Je remercie chaleureusement Antoine de Vial, poète, dont la poésie fulgurante de ses graffitis accompagne mon travail au quotidien. Il est une source d’inspiration pour mes gravures et photos.
exposer n’est pas une question de date mais de rencontres
Prix de gravure pour l’œuvre « Etat de Choc » 2015