Chacun parle et juge à partir de son égo or les victimes doivent pouvoir s’appuyer sur une structure collective morale et légale qui assure que leur parole ne sera pas mise en doute.
En unifiant ainsi les regards selon cette loi commune tous deviennent concernés.
Lorsque la femme violentée se sait entendue petit à petit grandit en elle la force du refus. L’ONU a voulu que cette journée dédiée aux filles et aux femmes soit sous les auspices de la couleur orange.
Dans le vécu de ces femmes violentées surgissent des moments insupportables. Si à cet instant ce cri n’est pas reçu au commissariat par exemple, elles sont alors doublement agressées.
La première étape du refus est la reconnaissance des symptômes produits par l’agression. Cette reconnaissance culmine avec l’horrible constat de devoir toujours céder.
Les violences faites aux femmes induisent des blessures profondes. Les médicaments peuvent les soulager et permettre la poursuite du refus.
L’être humain est un être de relation et la violence en est la négation absolue. Pour trouver et dire les mots qui ont manqué les psychologues peuvent y aider.